Le nom même de France Insoumise porte les gènes d’une dérive totalitaire.

Le nom même de France Insoumise porte les gènes d’une dérive totalitaire.
En utilisant le nom du pays accolé à l'adjectif insoumis on le divise de fait en 2 catégories de citoyens. Ceux qui seraient insoumis par rapport aux autres donc qui seraient soumis. Cette construction sémantique est par essence excluante et insultante. Cela enferme les militants dans un rapport manichéen au monde Les forts, les courageux face aux faibles qui se transforme très vite en les purs face aux corrompus.
Si on regarde les noms de la gauche radicale en Europe Podemos "nous pouvons" par exemple est un message très positif. SYRIZA est l'acronyme en grec de coalition, gauche, radicale là aussi c'est un rassemblement, La Gauche arc-en-ciel en Italie. Bref partout ce sont des noms positifs.
Ce n'est donc pas par hazard si Mélenchon a choisi le nom de France Insoumise. Il est représentatif d'une stratégie délibérément clivante. Cela ouvre malheureusement droit pour les militants à la justification d’une haine discriminante. C'est pour cela que l'on retrouve tant de détestations, aversions et malveillance dans les commentaires des militants de France Insoumise sur les réseaux sociaux. Ces commentaires de nature totalitaristes sont d'autant plus encouragés par les provocations médiatiques répétées de Mélenchon. Ces prestations-agressions tant attendues par ses partisans envers un système réputé hostile sont de véritables catharsis pour une population qui se sent impuissante dans sa citoyenneté. Le combat et l’affrontement sont hautement valorisé dans une rhétorique guerrière associé au courage au lieu de la tolérance et de la capacité de négociation.
Mélenchon et son équipe de campagne sont donc pleinement responsables des dérives de leurs militants qu'ils encouragent par des mots comme “dégagisme”, “traître”, “ceux-là”, etc. Tout cela sans compter les zones grises pour ne pas dire noires nauséabondes de nombre de militants anti-système qui se revendiquent aussi fans de Dieudonné.
En tout cas, ce qui se passe sous nos yeux est résolument une dérive totalitaire très dangereuse de la part de ce mouvement. Il serait coupable de la cautionner en fermant les yeux ou de détourner le regard.

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