Macronisation et déchéance idéologique du PS

Friedman et l'école de Chicago

Macronisation et déchéance idéologique du PS
La macronisation du PS signe la déchéance idéologique des caciques du parti qui ont fait un hold-up sur ses valeurs, objectifs et motivations profondes.
Comment comprendre qu’une ligne qui n’a fait que 5% aux primaires de 2012 puisse être imposée aux électeurs ?
Comment recueillir des suffrages sur un programme proposant une synthèse socio-démocrate et puis gouverner avec un projet socio-libéral ?
Comment faire valider à 70% une motion en 2015 qui condamne le social-libéralisme dans le texte même : “L’avenir n’est pas le social-libéralisme. Car à la fin, il reste le libéralisme sans le social.” suivi de tout un chapitre développant cette idée pour ensuite imposer la loi travail puis proposer une ligne politique en totale contradiction? (lire https://medium.com/@glaco/en-2015-70-des-militants-ps-ont-vot%C3%A9-contre-le-social-lib%C3%A9ralisme-y-compris-valls-c28b119b369e )
Comment organiser des primaires ouvertes conformément aux statuts du parti puis ne pas en respecter le résultat?
Quel regard pensez-vous que la population puisse avoir sur un parti sans foi ni loi qui ne respecte même pas ses statuts ni ses militants ni ses électeurs?
Quelle confiance peut-on avoir dans une structure qui spolie régulièrement l’expression massive de scrutins (primaires 2012, élection présidentielle 2012, motion 2015, primaire 2016) et détourne au profit de quelques cadres dogmatiques la volonté démocratique à laquelle elle devrait être soumise?
Quelle confiance pouvons nous accorder à des dirigeants qui malgré le rejet de leur ligne politique très clairement exprimé par la population refusent de se plier à la volonté populaire?
Rappelons ici les scores catastrophiques des élections intermédiaires aussi bien municipales, départementales, européennes, régionales, ainsi que les sondages avec des taux d’impopularité du gouvernement et du président jamais atteint sous la 5ème république.
D’une manière factuelle les résultats économiques plus que décevants, les objectifs sur la réduction du chômage non atteints, les nombreux engagements du programme de 2012 non tenus.

JUSQU’À QUAND CE DÉNI DE DÉMOCRATIE.

Jusqu’à quand la gauche sera-t-elle pris en otage par un néo-libéralisme que nous avons combattus avec acharnement depuis les années 80 d’un coté et de l’autre par un radicalisme d’une gauche en pleine dérive National Populiste anti-oligarchie, anti-Européen et souverainiste?
Que souhaitez-vous vous les Valls, Le Foll et consorts, être les fossoyeurs du socialisme ?
Peine perdue, cette idée transcendante vous dépasse, elle ne vous appartient pas. Parce que votre voie est sans issue, elle est vouée à l’échec.
Parce que votre voie passéiste est une impasse, elle ne répond pas aux cheminements de notre l’histoire commune faîtes d’innovations sociales.
Parce que devant nous la révolution numérique va remettre en cause si profondément la place du travail humain dans la création valeur nous nous devons d’anticiper ce tsunami social.
Parce que le modèle consumériste et irresponsable est insoutenable pour notre planète nous nous devons d’apporter des réponses radicales pour la transition écologique et durable de notre mode de vie.
Pour tout cela, la nouvelle voie de la refondation de la gauche c’est le futur désirable auquel nous ne sommes pas prêt à renoncer.

Commentaires

  1. Dommage qu'on ne puisse lire le début de l'article malencontreusement masqué par une photo en noir et blanc représentant deux personnages, l'un bavard cravaté l'autre noeud-papilloné étonné, faisant sans doute référence à la sempiternelle politique de "papa" !

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